Zone téléchargement et la gendarmerie ont joué au chat et à la souris.
Etant donné qu’il s’agit du plus important site pirate en France, la fermeture de Zone Téléchargement n’est pas passée inaperçue, lundi soir, après que la gendarmerie l’ait annoncé sur son compte Twitter. Mais le lendemain, Zone Téléchargement était de nouveau en ligne, comme l’expliquait Emmanuel.
Après, même si celui-ci apparaissait de nouveau lorsqu’on saisissait le nom de domaine habituel, les liens pour télécharger des films, des séries, de la musique et des jeux ne fonctionnaient pas. La gendarmerie a également fermé DL-Project, un autre site web dont Zone Téléchargement dépendait pour fonctionner. La réouverture n’était donc que de façade et depuis mercredi, Zone Téléchargement est de nouveau hors-ligne. Si vous allez sur l’URL du site webvous, reverrez de nouveau un message d’erreur.
Au total, 5 personnes ont été placées en garde à vue lors de cette opération de la gendarmerie mais 3 d’entre eux ont déjà été remis en liberté. Quant aux deux administrateurs présumés, ils seraient, d’après la gendarmerie, deux récidivistes âgés de 24 ans.
Selon le secrétaire général de la Sacem, leur site aurait généré 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel, grâce aux revenus publicitaires. Et le manque à gagner causé aux ayants droit est évalué à 75 millions d’euros.
Les utilisateurs doivent-ils s’attendre au pire ?
De nombreux anciens utilisateurs de Zone Téléchargement sont désormais à la recherche de nouvelles alternatives (en passant, Netflix permet maintenant de télécharger des vidéos). Mais quelques-uns se sont également demandé s’il est possible que lors des saisies de serveurs, la gendarmerie ait pu obtenir des listes d’adresses IP.
Tout d’abord, il faut savoir que lors d’une interview avec Le Monde, le secrétaire général de la Sacem, David El Sayegh, a expliqué que « l’enjeu est surtout de faire arrêter ceux qui font commerce des œuvres. Détenir des fichiers contrefaits, c’est du recel, rappelle-t-il. Mais l’objectif est avant tout d’attaquer le mal à sa source, et les administrateurs des sites pirates ».
D’autre part, selon un autre article du Monde, l’enquête a dévoilé « une fine ingénierie permettant d’anonymiser les utilisateurs ». Donc, a priori, les criminels qui étaient derrière ce site ont tout de même pensé à la vie privée de leurs utilisateurs.
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