[Test] Call of Duty : WWII [PS4, PC, XBO]

Il était annoncé comme la fin d’un règne et le renouveau d’un autre. Exit les conflits actuels, voire futuristes, Call of Duty revient à ses racines, celles-là mêmes qui l’ont vu porter au sommet. Était-ce un bon choix à prendre ? Si tout n’est pas parfait, avouons-le : Activision va dans le bon sens.

Nous voilà à nouveau dans la peau d’un troufion yankee, sommé de traverser l’Europe de l’Ouest pour la débarrasser des forces nazies. Nous voilà à nouveau sommé de revivre les traumas du Débarquement, de la bataille des Ardennes et de la prise de Berlin. Toutes ces batailles et ces morceaux de bravoure, nous les avions déjà vécues. Et pourtant… Mandaté par Activision pour opérer le reboot de sa saga phare, le studio Sledgehammer reprogramme le marathon de la Seconde Guerre mondiale en zigzaguant entre tradition et modernité du FPS. Car évidemment, Call of Duty a bien évolué depuis ses origines, et il n’est pas question de dénigrer ce « progrès ». À commencer par la caractérisation de ses personnages centraux – une escouade de GI au grand cœur qui se heurte à l’autorité de ses chefs – dont le destin rythme la narration.

Si le jeu nous propose parfois d’incarner d’autres combattants (une espionne, un pilote d’avion), il reste avant tout centré sur eux, ce qui lui donne l’opportunité de dépeindre le quotidien des soldats au front, leurs démêlés avec des supérieurs qui les envoie aveuglément à la boucherie, les répercussions traumatiques de la guerre ou encore la solidarité fraternelle, toute hollywoodienne, qui les fait tenir face à l’adversité. En parallèle, le jeu ne rechigne sur aucun moyen, quitte à tordre le réalisme de l’époque, pour transformer chacune des 11 missions en rollercoaster visuel et sensoriel. Aucun train qui ne déraille pas dans un fracas apocalyptique, aucun clocher d’église qui n’explose pas comme une citerne de nitroglycérine, aucune infiltration de base sans son lot de pyrotechnie et d’ennemis en surnombre…

Au rang des « nouveautés », le jeu se démarque par un retour (rétro-pédalage même) au système de santé quantifiée par une barre. Fini les résurrections en se planquant à couvert : il faut désormais compter sur les diverses trousses de soin qu’on trouve dans le décor, qu’il faut gérer avec parcimonie pour ne pas se retrouver démuni face au déluge de plombs. Autre nouvelle fonctionnalité : plus on excelle sur le champ de bataille, plus on a de chances d’activer un « pouvoir spécial » chez nos frères d’armes : une trousse de secours ou des munitions bonus, un pilonnage ponctuel au mortier ou encore une reconnaissance éclair des forces ennemies en présence, à la manière des scorestreaks en multi. Un virage un peu plus tactique, donc, pour un gameplay qui reste sensiblement le même pour le reste des fusillades, qu’il s’agisse du feeling des armes autant que le caractère resserré de son level design en couloir.

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