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Sur YouTube, une vidéo de « bruit blanc » frappée par 5 revendications de droit d’auteur

Ce créateur de contenu YouTube a découvert que l’une de ses vidéos faisait l’objet de plusieurs plaintes pour infraction au copyright. Une vidéo intitulée, 10 hours of low level White Noise (10 heures de bruit blanc à faible niveau). Plusieurs personnes revendiquent donc la propriété d’un tel bruit.

Il en existe des centaines sur YouTube, voire même des milliers, de différentes durées, pour se relaxer, s’endormir, apaiser bébé et même combattre le stress. Son intensité varie d’une vidéo à l’autre, sa sonorité aussi, le bruit blanc se rapproche parfois du son entendu sur une radio lorsque l’on cherche une station FM, ou le son qu’on imagine être celui du vide de l’espace.

Sebastian Tomczak, aka « littlescale » sur YouTube, est un technologiste musical basé en Australie qui a créé, via un générateur de bruit, une vidéo de bruit blanc longue de 10 heures. Vidéo pour laquelle il a reçu cinq revendications de droit d’auteur.

The sound of silence

La vidéo incriminée est une vidéo de 10 heures de bruit blanc publiée en juillet 2015 et dénoncée par 5 plaignants créateurs de vidéos similaires. Sur les cinq, toutes sont monétisables et quatre ont été publiées antérieurement à celle de Tomczak. Pourtant, aujourd’hui, seule cette dernière est disponible sur la plateforme de partage de vidéos. Les plaignants ne réclament pas la suppression de ladite vidéo, mais le versement des sommes perçues grâce à la monétisation de sa vidéo.

Comme l’explique YouTube en cas de contestations provenant de Content ID, « les revenus retenus générés par votre vidéo seront reversés au demandeur au bout de cinq jours » si la revendication de copyright est acceptée, dans le cas inverse, les annonces continuent d’être diffusées et YouTube retient « tous les revenus générés par la vidéo pendant que le demandeur examine [l’]appel ».

Content ID fait-il du zèle ?

« Je vais contester ces revendications », a d’ores et déjà prévenu Sebastian Tomczak à la BBC. Pointant le dysfonctionnement d’un tel système automatique : « Je suis intrigué et perplexe que le système automatisé de Content ID associe le bruit blanc avec de multiples revendications ».

« Si j’enregistre un bruit blanc de fond ou si j’ai un générateur de bruit blanc aléatoire et que j’enregistre cela, avec moi comme première personne à régler cet enregistrement, alors je suis le propriétaire de ses droits d’auteur », explique un avocat de la propriété intellectuelle à la BBC.

Ces dernières années, de nombreux créateurs de contenus ont vu leurs vidéos démonétisées de manière préventive sans réelles explications et pour des portions sonores parfois en arrière-plan. Le système balançant généralement du côté des demandeurs.

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