C’est ce que certains appelleront « une histoire de karma » . Martin Shkreli, milliardaire américain surnommé « Homme le plus détesté des États-Unis » depuis plus de deux ans maintenant, a de sérieux ennuis avec la justice. Connu dans le monde entier pour avoir acheté, en 2014, les droits du Daraprim, (un médicament qui peut sauver la vie des malades dont les défenses immunitaires sont affaiblies par une maladie comme le sida ou le cancer) puis pour avoir augmenté son prix de 13,50 dollars à 750 dollars l’année suivante, l’homme est aujourd’hui dans la tourmente.
Des dettes faramineuses
Un procureur, chargé du dossier, complexe, de Martin Shkreli, a demandé à ce que plusieurs biens de l’homme d’affaires soient saisis. Dans ce lot, on retrouve notamment le fameux album du Wu-Tang Clan, Once Upon A Time in Shaolin, que Martin Shkreli a acheté 2 millions de dollars en 2015. Le disque fait ainsi partie d’une liste d’actifs que l’homme d’affaires pourrait perdre après sa condamnation pour fraude sur les titres de deux fonds d’investissement dont il était le gestionnaire. Après l’avoir acquis, Martin Shkreli a déclaré qu’il l’utiliserait « pour caler un meuble » avant de se raviser et de tenter de le vendre « ou de le détruire« . On apprend également que l’américain est au plus mal financièrement parlant. Dans une lettre déposée cette semaine au tribunal fédéral de Brooklyn, les procureurs ont dit à un juge que les dettes de l’homme le plus détesté des États-Unis s’élevaient à…7,3 millions de dollars.
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Le procureur a également demandé à ce que Martin Shkreli verse cinq millions de dollars dans un compte de courtage mais cède également plusieurs autres objets de valeurs acquis depuis plusieurs années, dont une toile de Picasso. L’ancien (?) milliardaire s’est d’ores et déjà exprimé et a affirmé qu’il s’opposerait à cette confiscation de biens. Il faut avouer que c’est surtout grâce à l’album du Wu-Tang Clan que l’américain s’est forgé une si peu glorieuse réputation à travers le monde. Se voir confisquer l’album par la justice nuirait forcément à son image d’homme détestable et certains auraient même pitié de lui. Une idée bien trop horrible dans l’esprit de l’homme, très certainement malade psychologiquement, surtout depuis son (trop court) séjour en prison.
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