L’obsolescence programmée est à l’origine de multiples scandales et après Apple, c’est Epson qui se trouve au cœur de la tourmente.
S’ils sont utilisés depuis bien longtemps, les termes d’obsolescence programmée semblent enfin prendre toute leur mesure avec les affaires qui ont successivement éclatées ces dernières semaines. Pour l’heure, rien n’a véritablement abouti, mais après les actions collectives conduites aux États-Unis et le dépôt de plainte réalisé en France contre Apple, l’association française Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) s’est attaqué à un autre « gros poisson », Epson.
Des cartouches trop rapidement vides
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Le problème soulevé par l’association n’a rien de vraiment nouveau et cela fait même des années que tous les utilisateurs de cartouches d’encre de France et de Navarre se plaignent contre « l’épuisement accéléré » desdites cartouches. Qui n’a pas pesté en constatant après le changement de la cartouche incriminée qu’il restait encore « vraiment beaucoup d’encre là-dedans » ? Le problème est tel que de multiples sociétés se sont montées afin de proposer des systèmes de recharge des cartouches des principaux constructeurs… Sociétés d’ailleurs largement décriées par les Canon, Epson et autres HP.
Aujourd’hui, une première étape vient toutefois d’être franchie avec l’ouverture d’une enquête par le parquet de Nanterre suite à la plainte déposée par l’association HOP. L’enquête ne concerne pour l’heure qu’Epson dont le siège est situé à Levallois-Perret. Nous attendons évidemment beaucoup de l’ouverture de cette enquête en espérant que cela fasse bouger un peu les lignes chez les fabricants : leur défense repose généralement sur un simple « c’est une marge de sécurité nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de nos imprimantes ». Plus que jamais une affaire à suivre donc.
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