Que va devenir l’audiovisuel public l’année prochaine ? C’est l’une des grandes questions qui taraudent divers médias depuis plusieurs semaines. La cause ? Une phrase qu’aurait dit le Chef de l’État français : « L’audiovisuel public est la honte de la République » . Plusieurs parlementaires assurent que le Président a tenu de tels propos et que ce dernier aurait plusieurs idées afin de faire évoluer un service de l’État en quelque chose de plus actuel et moderne.
Quatre grands axes de développement
Il y a quinze jours, nous vous parlions déjà de la volonté du sénateur David Assouline « d’améliorer les finances de l’audiovisuel public » . Il avait ainsi proposé un amendement dans lequel un foyer disposant d’une connexion Internet mais également d’un ordinateur, une tablette, une console ou un smartphone, devait être assujetti à payer la redevance audiovisuelle, même s’il n’y avait aucun écran de télévision, ni abonnement à une Box spécifique dans la maison. La chambre haute du Parlement français avait néanmoins repoussé cette demande, remettant les compteurs à zéro.
Cette fois, c’est donc l’exécutif qui s’intéresserait de près au sujet, Emmanuel Macron en tête, avec pour objectif clair de « lancer une réforme majeure de l’audiovisuel public d’ici à l’été prochain » . Et les idées ne manqueraient pas pour tenter de « révolutionner » un service qui a tout au plus évolué ces dernières décennies mais qui n’a jamais connu de grand bouleversement. Ainsi, plusieurs grands axes principaux seraient envisagés :
• Supprimer France 4, qui ne sera plus une chaîne de télévision (disponible en tant que site web ou application ?)
• Une réforme totale de France 3, qui verrait peut-être un bouleversement de ses programmes et de ses animateurs
• Une alliance avec l’industrie audiovisuelle pour créer une plateforme de SVoD et résister, sur le long terme, à Netlfix ou Amazon Prime.
• Une réforme du financement
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Ce dernier point rejoint donc les démarches du sénateur David Assouline. Le gouvernement penserait ainsi à créer une « redevance universelle » dont les intentions sont assez floues. On ne sait pas encore si tous les foyers, qu’ils aient un écran ou non, seraient dans l’obligation de payer cette taxe ou si, a contrario, elle ne concernera que les foyers qui ont les moyens de la régler. On ne sait également pas encore si les ordinateurs, tablettes ou smartphones seront considérés ou non comme des « appareils permettant de recevoir la télévision » . Si tel est le cas, plus de 90% des foyers français seraient touchés par cette réforme.
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