Une application pour faciliter le ramassage des crottes de chien a été lancée par Ben Becker et Eliot Glass. Leur idée : ubériser cette tâche ingrate ! L’application Pooper, contre toute attente a connu un vrai succès en quelques heures…
Le concept de l’application Pooper est relativement simple et s’inscrit parfaitement dans la démarche des sites ayant recours à ce que l’on appelle désormais l’ubérisation, à savoir d’un côté une personne ayant besoin d’un service et de l’autre quelqu’un pour l’accomplir. Dans le cas de l’application Pooper, d’un côté les crotteurs (les propriétaires de chiens) et de l’autre les ramasseurs. Dans le pur esprit de sites comme Uber, ou Airbnb, Pooper a connu un succès immédiat, sauf que…
Pooper : recevez une notification dès qu’il y a un nouveau caca près de vous !
Ben Becker et Eliot Glass avaient une toute autre volonté que de lancer un service de ramassage de crottes de chien rémunéré, via une photo et une géolocalisation. Avec Pooper, les deux créateurs de cette vrai-fausse application souhaitaient critiquer ouvertement l’économie collaborative et l’ubérisation.
Les slogans plutôt accrocheurs, tels que : « Le caca de votre chien dans les mains d’un autre » ou encore « plus vous ramassez, plus vous gagnez d’argent » auront permis aux fondateurs de recevoir assez rapidement des centaines d’affiliations, soit pour salir les rues sans scrupule, soit pour ramasser des crottes de chiens pour de l’argent. On peut également lire dans la description du service : « Le ramassage, c’est facile – recevez une notification dès qu’il y a un nouveau caca près de vous, puis suivez tout simplement la carte jusqu’à sa localisation. »
Ben Becker et Eliot Glass dénoncent cette frénésie à lancer des applications destinées à résoudre des problèmes qui n’existent pas réellement, dans le seul but de prélever des commissions pour les « services » rendus par les autres. Pour les deux éditeurs de Pooper, l’économie soit disant collaborative ou l’ubérisation du marché « entend proposer aux deux parties un service qui, s’il facilitera la vie de l’un, dégradera encore un peu plus la vie de l’autre ». Dans certains cas on ne peut que leur donner raison…
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