Le Labo X récidive. Cette division d’Alphabet, la maison-mère de Google, développe des technologies d’avant garde : on lui doit entre autres innovations les ballons Loon qui ont permis de rétablir une partie de l’accès internet à Porto Rico après une catastrophe naturelle.
Les ingénieurs du Labo X poursuivent dans la voie de l’accès à internet, non plus avec des ballons mais avec une technologie à base de laser. Les communications FSOC (pour « Free Space Optical Communications ») utilisent des faisceaux laser pour assurer une connexion au réseau à haute vitesse comme avec la fibre optique mais « sans les câbles », explique Baris Erkmen qui dirige cette initiative.
Du réseau sans câbles
Pas de câble, cela signifie un gain de temps et de ressources considérable : pas besoin de creuser des tranchées et de tirer des câbles sur des kilomètres. FSOC fonctionne au travers de boîtiers qui peuvent être déposés sur des toits ou des tours séparés de plusieurs kilomètres : la communication est assurée par le faisceau laser.
Cette technologie n’est pas une simple lubie : elle sera très bientôt mise en œuvre. L’équipe FSOC va ainsi aider à l’installation d’une vingtaine de boîtiers dans l’État d’Andhra Pradesh, en Inde, afin de connecter une partie des 53 millions d’habitants (moins de 20% d’entre eux disposent d’une connexion internet). L’appareil mis au point par X sert de colonne vertébrale pour ce réseau : des antennes cellulaires et des hotspots Wi-Fi vont s’y connecter pour desservir des zones rurales et éloignées.
Les internautes ne se connectent donc pas directement aux boîtiers FSOC, mais leur accès au réseau sera assuré par les équipements mis au point par le Labo X.
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